mardi 16 septembre 2008

Couillard et les entreprises de "sécurité"

En lisant ceci, gardez en tête que monsieur Pépin n'est pas reconnu pour son honnêteté...

Julie Couillard, «experte» en sécurité
Le Devoir

L'entreprise de l'ex-amie du ministre Bernier s'intéresse aux aéroports

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"des enquêtes ont montré une infiltration par le crime organisé de l'aéroport international de MTL, comme d'autres aéroports (et ports de mer) au Canada et ailleurs".
"Enter the Hell's Angels and Julie Couillard", comme on dirait en anglais. Mme Couillard, donc, a été la conjointe successivement de TROIS hommes liés aux Hells. Avec le dernier elle a tenté d'obtenir des contrats gouvernementaux de production de cartes d'identité pour le personnel travaillant dans les zones sécurisées des aéroports; depuis, elle a créé sa propre compagnie oeuvrant dans ce même domaine tout en s'engageant dans une relation amoureuse avec le Ministre des Affaires étrangères. Il se peut, comme Mme Couillard l'a dit en entrevue à TVA, qu'elle n'ait "jamais rien fait de mal" et que son parcours soit innocent du début à la fin. Mais ce parcours tout près d'un important réseau criminel transnational et de l'enjeu de la sécurité aéroportuaire l'a placée à un nouveau point névralgique de la sécurité internationale"
Source: LA PRESSE. Claude Denis, l'auteur enseigne à l'École d'études politiques et à l'Institut d'études canadiennes à l'université d'Ottawa.



Plus de détails:

Julie Couillard, «experte» en sécurité
Le Devoir

L'entreprise de l'ex-amie du ministre Bernier s'intéresse aux aéroports

Ottawa -- Julie Couillard, l'ex-conjointe au passé trouble du ministre fédéral des Affaires étrangères Maxime Bernier, n'a pas seulement entretenu des liaisons amoureuses avec des personnes liées au crime organisé. Elle exploite également une entreprise spécialisée dans les systèmes de haute technologie de sécurité qui l'a amenée à s'intéresser à la sécurité dans les aéroports canadiens.

Selon les informations obtenues par Le Devoir au cours des derniers jours, Mme Couillard est à la tête d'Itek Solutions globales. Les documents obtenus auprès du Registraire des entreprises du Québec indiquent qu'elle est la présidente, secrétaire et trésorière de cette entreprise incorporée en février 2005. L'entreprise est toujours en activité.

Son intérêt pour les questions de sécurité semble lui venir d'un précédent conjoint. Julie Couillard a fréquenté en 2004-2005 Robert Pépin, un homme qui avait aussi son entreprise d'intégration de systèmes de sécurité, Agence d'investigations et de sécurité D.R.P. (Selon le quotidien La Presse, M. Pépin devait des sommes importantes à un prêteur des Hells Angels et aurait même déjà reçu des menaces à ce sujet. M. Pépin s'est depuis suicidé.) Graduellement, elle a joué du coude pour faire partie de l'entreprise, occupant de plus en plus de place. Robert Pépin, décrit par ses connaissances comme quelqu'un n'ayant pas beaucoup de volonté, l'a laissée faire.

C'est ainsi, selon nos informations, qu'elle a personnellement, avec M. Pépin, fait une présentation en 2004 auprès de l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) pour offrir des services de sécurité. Leur soumission n'a pas été retenue. À l'époque, l'ACSTA avait lancé un appel d'offres pour implanter une carte d'accès aux zones réglementées destinée aux employés d'aéroports. Cette carte incluait des éléments de biométrie.

Selon une source très bien au fait du dossier, mais qui refuse d'être nommée, l'entreprise de M. Pépin a obtenu de l'ACSTA un cahier des charges complet précisant les besoins et les attentes de l'agence. Ce genre de cahier est remis aux soumissionnaires pour qu'ils puissent répondre aux besoins. «Elle a vu beaucoup de choses à propos de la sécurité des aéroports», confie notre source.

Ni Mme Couillard ni Robert Pépin n'avaient de qualifications particulières dans ce domaine: ils sont plutôt des «intégrateurs», c'est-à-dire qu'ils contactent des fournisseurs de services (informatique, caméra de surveillance, etc.) et concoctent ensuite leur solution maison.

Mme Couillard s'intéressait beaucoup à ce que M. Pépin faisait. Elle récoltait toutes les informations et les contacts qu'elle désirait jusqu'à ce qu'elle fonde, discrètement, son entreprise parallèle dans le même domaine. Elle a poussé l'audace jusqu'à utiliser, comme adresse officielle d'Itek Solutions globales, celle de l'entreprise D.R.P. qu'elle vampirisait. Sa rupture avec Robert Pépin est survenue dans les premiers mois de 2005, au moment de la fondation d'Itek.

Où travaille Mme Couillard?

Il a été impossible de contacter Itek Solutions Globales, dont l'adresse officielle est désormais la résidence de Mme Couillard à Laval. Une ancienne employée d'Itek, contactée par Le Devoir, a confirmé que l'entreprise était bel et bien versée dans «l'installation de systèmes de sécurité, de contrôles de passagers». «Mais on n'a jamais fait une cenne avec ça», a-t-elle précisé. Cette dame dit avoir depuis coupé tout lien avec les personnes liées à cette entreprise.

Officiellement, Mme Couillard est agente immobilière pour Investissements immobiliers Kevlar, situé à Montréal. C'est du moins ce qui figure au registre de l'Association des courtiers et agents immobiliers du Québec, mis à jour quotidiennement. Pourtant, chaque fois que des journalistes ont tenté de joindre Mme Couillard chez Kevlar, les réponses ont été évasives.

Ainsi, lorsqu'un journaliste de La Presse canadienne s'est rendu sur place pour la demander, trois employés se sont enfermés quelques minutes dans une pièce pour ensuite en ressortir et dire qu'il n'y avait pas de Julie Couillard. Lorsqu'un autre du Devoir s'est fait passer pour un acheteur éventuel de condos, la réceptionniste a répondu de manière quasi codée que Mme Couillard n'était pas sur les lieux et qu'il fallait comprendre la «nuance». Elle a renvoyé l'appel à une autre personne qui verrait ce qu'elle pourrait faire. Mme Couillard ne figure pas au répertoire téléphonique de Kevlar. Le propriétaire de Kevlar, René Bellerive, n'a pas répondu aux nombreux appels du Devoir.

Si l'on s'intéresse tant à une amie de coeur d'un ministre fédéral, c'est parce que les médias ont révélé que Julie Couillard avait dans le passé fréquenté des membres de gang de motards. Dans les années 1990, elle a eu pour conjoint Gilles Giguère, un partenaire d'affaires du motard Maurice «mom» Boucher. En 1995, Julie Couillard, son père, son conjoint et trois autres personnes ont été arrêtées relativement à un complot pour meurtre. Mme Couillard a été interrogée pendant 18 heures par l'escouade antimotards Carcajou. Elle a été relâchée et aucune accusation n'a été déposée contre elle. M. Giguère a été retrouvé criblé de balles dans un fossé de L'Épiphanie en 1996 à quelques semaines de l'ouverture de son procès pour possession de mitraillettes et de haschich. Tout de suite après, Mme Couillard a fréquenté Stéphane Sirois, un membre des Rockers. Il est par la suite devenu délateur. Ils ont divorcé en 1999.

Julie Couillard s'est retrouvée au bras du ministre des Affaires étrangères Maxime Bernier à l'été 2007. Leur relation a été officialisée lorsqu'elle l'a accompagné à Rideau Hall, pour le remaniement ministériel. Le couple s'est fréquenté au moins jusqu'au 31 mars dernier, date à laquelle il a été vu soupant au restaurant Hy's d'Ottawa en compagnie du ministre de la Sécurité publique, Stockwell Day, et son épouse.

Mme Couillard a accompagné le ministre Maxime Bernier dans ses voyages à l'étranger, notamment en octobre pour l'ouverture de la séance des Nations unies, à New York. Elle a fait sourciller beaucoup de monde en exigeant de prendre part aux séances d'information du ministre et en essayant de modifier le discours qu'il allait livrer et sa stratégie de communication avec les médias.

Comme le révélait Le Devoir il y a dix jours, ces récriminations se sont rendues jusqu'aux oreilles du premier ministre Stephen Harper, qui a convoqué son ministre. Les deux hommes ont discuté en général de la stratégie de communication du ministre, mais aussi de Julie Couillard. M. Harper lui a rappelé qu'elle n'était pas sa directrice des communications.

Le gouvernement conservateur, qui répète -- sans préciser depuis quand -- que le couple n'est plus ensemble, estime que tout cela relève du domaine privé. Il affirme aussi qu'à aucun moment la sécurité nationale du pays n'a été menacée. Mme Couillard n'a pas de casier judiciaire. Elle a rencontré Maxime Bernier alors qu'il était ministre de l'Industrie.

Une autre source (cyberpresse)

M. Paulson a d’ailleurs soutenu M. Ménard, un ancien ministre de la Sécurité publique du Québec lors de la guerre des motards, en disant que le crime organisé essayait bel et bien d’infiltrer les autorités.

Pour le premier témoin, Michel Juneau-Katsuya, la GRC doit ouvrir une enquête sur l’affaire Bernier-Couillard car il y a eu, à son avis, de toute évidence, «un bris de confidentialité».

«Il est impératif de connaître le fond de l’histoire pour assurer l’intégrité du système, a-t-il dit. C’est une opération de recrutement classique» de la part du crime organisé, a précisé l’expert au vu de ce que l’on sait du comportement de Mme Couillard.


Le crime organisé aurait donc bel et bien noué des liens avec les autorités et gouvernements.





Une note pour finir:


Le 28 mai 2008, le brigadier général (de l'armée canadienne) Guy Laroche vient d'admettre enfin que l'ancien ministre des Affaires étrangères Maxime Bernier les avait mis dans l'embarras lorsqu'il a demandé la démission du gouverneur de Kandahar.

Il était pas supposé dire ça car on est pas supposé savoir que le Canada place en Afghanistan des gouvernements fantoches!

Le scandale Bernier-Couillard arrive donc à point pour l'armée canadienne et sa mission en Afghanistan!

Aussi, Bernier avait ajouté les États-Unis et Israël à la liste des pays qui pratiquent la torture ! C'est assez pour réduire à néant une carrière politique ! Et pourtant il s'en est bien tiré, parce que peu de gens ont ébruité cette nouvelle.




Ainsi donc nous aurons droit à une belle commission d'enquête où la pulpeuse Couillard sera obligée de témoigner, mais...


La question c'est:

aurons-nous une vraie enquête indépendante ou un autre blanchiment?

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